ghislain DAMERVAL Admin
Messages : 467 Date d'inscription : 17/05/2012 Age : 72 Localisation : Amiens -SOMME- PICARDIE- FRANCE
| Sujet: LE JOUR DES DEFUNTS - Tiré de Theo - Ven 23 Oct - 16:29 | |
| Le jour des défunt(e)s. Tiré de "théo - L'ENCYCLOPEDIE CATHOLIQUE POUR TOUS." La conviction que les vivants ont à prier pour les morts s'est établie dès les premiers temps du christianisme. Sans doute le language humain est-il tout à fait inadapté à l'évocation de la situation des défunt(e)s, qui échappent désormais à nos notions de temps et d'espace; c'est donc en termes trés approximatifs qu'on peut parler de la miséricorde à solliciter de Dieu pour ceux qui n'ont "pas encore" été admis(e)s à participer à sa béatitude. Cette prière pour les morts a très vite trouvé son expression la plus achevé dans la messe: non seulement dans celle des funérailles, mais aussi dans toutes celles qui sont célébrées quotidiennement, qu'elles le soient spécialement pour les morts ou non, car même en ce dernier cas elles comportent toujours un "memento des morts". L'idée d'une journée spéciale de commémoration des défunt(e)s a vu le jour de divers côtés dans les dix premiers siècles, et souvent, déjà, on anvait pris l'habitude de la situer dans le prolongement immédiat de la Toussaint, pratique qui s'est généralisée et officialisée à partir du XI ème siècle. Le lien établi avec la Toussaint répond à une vue cohérente: le 1er novembre, l'Eglise célèbre dans l'allégresse la fête de tous les saint(e)s connu(e)s et inconnu(e)s, c'est-à-dire à celles et ceux qui sont "déjà" admis(e)s à partager le bonheur de Dieu; comment dès lors ne pas aussi penser aux autres, c'est-à-dire à celles et ceux qui ayant également quitté ce monde, ne font "pas encore" partie de celui des saint(e)s. Le 2 novembre, jour des morts, ou selon, le langage liturgique, Commémoration de tous les fidèles défunts, et les chrétiens sont invités à se joindre par la prière, et si possible par la participation à la messe, à ce vaste mouvement de solidarité spirituelle. On peut penser que cette vision d'espérence n'est pas tout à fait étrangère aux foules qui se rendent dans les cimetières en ces journées; force est de constater, par contre, que, dans la plupart des cas, la note funèbre semble l'emporter sur l'allégresse de la fête de la Toussaint, dont le nom paraît indissociablement lié, chez beaucoup, à la mélancolie des chrysanthèmes.
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