LES TEMPLIERS

ORIGINE DES TEMPLIERS

La chevalerie est une institution originale, de caractère à la fois militaire et religieux, propre à la société médiévale.
Elle dérive d'un rite guerrier germanique dont l’Église, en proposant un idéal chevaleresque, a voulu faire un moyen de moraliser les mœurs guerrière en même temps que l'ensemble de la vie sociale; cet effort rejoignait les diverses autres initiatives prises par elle pour humaniser une société dure et belliqueuse (Trêve et Pause de Dieu notamment).
Le mot chevalier vient du fait que la noblesse combattait à cheval.
Dans les tribus germaniques, on procédait à la remise solennelle de ses armes au jeune homme en âge de combattre. Conservé par la société franque, ce rite était toujours en vigueur au X ème et XI ème siècle lorsque l’Église commença à lui donner un sens nouveau en proposant aux jeunes chevaliers un idéal à la fois exigeant et adapté à la société féodale:
1)- Fidélité à l'enseignement de l’Église
2)- Protection à accorder à celle-ci et aux plus faibles, amour du pays natal, courage devant l'ennemi, guerre aux infidèles, fidélité aux devoirs féodaux s'ils ne sont pas contraires à la foi en Dieu, respect de la vérité et fidélité à la parole donnée, générosité, défense du droit et du bien contre l'injustice et le mal.
De ces thèmes, on retrouve maints échos dans les chansons de geste (par exemple dans la Chanson de Roland, X ème siècle). L'éducation des enfants de familles nobles fut progressivement imprégné de cet idéal.
L'admission dans la chevalerie se faisait par adoubement (du Franq dubban, frapper), après la remise de l'épée, symbole de la chevalerie: le nouveau chevalier recevait de son parrain un violent coup sur la nuque, la collée.
Peu à peu, l’Église donna à ce cérémonial des traits plus religieux. Elle en fit une sorte de liturgie (on parla même de la chevalerie comme d'un huitième sacrement): bain symbolique de purification, veillée d'armes consistant en une nuit de prière passée dans une église devant l'autel où avaient été déposées les armes, bénédiction de celles-ci, le tout se terminant le matin par une messe. Puis, devant un grand concours de foule, dans un château ou sur le champ de bataille, se déroulait le cérémonial militaire: remise des armes, collée, et une sorte de carrousel au cours duquel le nouveau chevalier devait pourfendre avec force et adresse des mannequins revêtus d'armures (quintaines).
L'idéal de la chevalerie est à l'origine des ordres de moines-chevaliers, dans le royaume latin de Jérusalem, pour l'accueil des pèlerins et la défense des lieux saints; ces ordres subsistèrent après la disparition du petit royaume (Templiers, Chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, du Saint-Sépulcre, Chevaliers Teutoniques...).

Sources:
THEO L'Encyclopédie catholique pour tous (DROGUET & ARDANT FAYARD).
HISTOIRE DE LA FRANCE SECRÈTE - Jean Markale GISORS et l'énigme des Templiers -Éditions Pygmalion/Gérard Watelet, Paris.
Recherches personnelles (Ghislain Damerval).

MICHEL - (MICHAEL - MIKAËL)

Archange fêté le 29 septembre au calendrier romain. Fêtés ensemble par l' Église le jour anniversaire de la consécration de la basilique romaine Saint-Michel, les archanges Gabriel, Michel et Raphaël nous sont connus par la Bible, elle nous les présente comme des êtres célestes envoyés par Dieu sous des formes humaines pour délivrer de sa part certains messages ou accomplir certaines missions. Michel, dont le nom signifie en hébreu "qui est comme Dieu" (rappelant ainsi la transcendance divine), nous apparaît dans le livre de Daniel (10, 13-21; 12-1), et plus encore dans l' Apocalypse de Jean (12-7), comme le vainqueur du Démon.
L’Église a fait de lui son protecteur, et son culte est très ancien en Orient. En Occident, diverses apparitions ont contribué à sa popularité, notamment au mont Gargano (sud de l'Italie) sous le Pape Gélase (492-496). Il y en eut aussi en France dont il est un des patrons. L'une d'elles, dont l'authenticité est invérifiable, est à l'origine du sanctuaire du Mont Saint-Michel, l'un des lieux les plus célèbres de pélerinage. C'est saint Michel qui, selon Jeanne d'Arc, l'incita à aller trouver le futur Charles VII pour conduire la libération du royaume.
Saint-Michel est le patron des métiers qui utilisent la chaleur du four (pâtissiers, gaufriers, etc.); il est aussi celui des parachutistes.

Sources:
La Bible de Jérusalem (DESCLEE DE BROUWER. traduction française sous la direction biblique de Jérusalem.

Vision de la femme et du Dragon.
...12-7 Alors, il y eut une bataille dans le ciel: Michel et ses Anges combattirent le Dragon. Et le Dragon riposta, avec ses Anges, 12-8 mais ils eurent le dessous et furent chassés du ciel. 12-9 On le jeta donc, l'énorme Dragon, l'antique Serpent, le Diable ou le Satan, comme on l'appelle, le séducteur du monde entier, on le jeta sur la terre et ses Anges furent jetés avec lui.

Sources:
La Bible de Jérusalem (DESCLEE DE BROUWER. traduction française sous la direction biblique de Jérusalem.